Daya, l'art de diriger emprunte aux échecs et aux théories de Sun Tzu (le célèbre stratège chinois) pour construire un mécanisme qui prend à contrepied tous les réflexes du joueur de stratégie aguerri.
A Daya, rien n'est jamais définitivement acquis. Les pièces obéissent à l'un ou l'autre des joueurs, en fonction de leurs positions respectives sur le plateau. Elles peuvent même être sous le contrôle des deux joueurs et dans ce cas elles se déplacent moins vite.
Une pièce prise donne un point à l'adversaire et aucune arithmétique simple ne permet de déterminer si un coup est avantageux. Il faut savoir reconnaitre et évaluer l'avantage positionnel que confère un coup, pour déterminer si il est intéressant ou pas. Mais comme pour Sun Tzu, l'ennemi d'hier est le sujet de demain et le préserver, c'est préserver l'avenir.
Matériel
- Une boite en carton imprimé 25 x 25 cm
- Un plateau en carton imprimé 24.5 x 24.5 cm
- 10 pièces bicolores en plastique imprimé en 3D (troupes)
- 2 pièces bicolores en plastique imprimé en 3D (généraux)
- 2 cubes en bois coloré (marques)
- Un manuel de 12 pages couleur
Poids net: 570 g
But
Deux généraux s'affrontent en manœuvrant les troupes, et en participant eux même aux hostilités. Ils doivent réussir à y mettre fin dans la position la plus favorable possible pour marquer le maximum de points.
On peut mettre fin aux hostilités de 3 manières différentes :
- En mettant toutes les troupes hors du contrôle de l'adversaire
- En se séparant de toutes ses troupes
- En capturant le général adverse
Cette dernière méthode est plus facile et plus classique, mais c'est la moins avantageuse car prendre un général coute 5 points.
Principes
A Daya, seuls les généraux appartiennent à un joueur bien défini. Les troupes n'ont pas de camp attribué. Elles sont contrôlées par celui des deux généraux qui peut les capturer. Si les deux généraux peuvent capturer un pion troupe, les deux peuvent le déplacer. Il se déplacera simplement moins vite que s'il est contrôlé par un seul général. Si un pion troupe est hors d'atteinte d'un général il ne peut pas se déplacer. Ce principe novateur génère une complexité importante même pour une petite quantité de pièces.
De plus, l'équilibre des forces étant maintenu pendant toute la partie, il n'est pas possible de grignoter petit à petit l'adversaire en gagnant progressivement un avantage numérique. De ce fait, le suspens est maintenu pendant toute la partie.
Enfin, les positions de départ ne sont pas figées, il y a de nombreuses configurations, ce qui permet de ne pas rejouer tout le temps la même partie.
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