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Eco-Responsable

Depuis le début de notre activité en 1998, nous avons produit et vendu plus de 10 000 casse-têtes que nous avons distribués dans des dizaines de magasins en France et en Europe.

C’est une belle réussite dont nous sommes fiers, mais la chance nous ayant donné l’opportunité de réfléchir à notre avenir d’entrepreneurs, nous avons pris quelques décisions contre intuitives dont nous sommes tout aussi fiers.

En effet, il nous est apparu que la recherche de performance et de croissance, à priori nécessaire à la pérennité, nous éloignait petit à petit de nos vœux initiaux : Jouer, concevoir, fabriquer. De plus cela nous poussait à adopter une logique de consommation pour des produits dont ce n’est pas la vocation contrairement à de la nourriture ou de l’énergie.

De ce fait, nous devions, pour survivre, avoir une attitude combative vis-à-vis de la concurrence et utiliser des moyens de communication agressifs : tracts, publipostage, volume sonore… générateurs de pollution.

Tout cela allait clairement à l’encontre de nos convictions. Aussi, dans un contexte ou le développement d’Internet permet maintenant de toucher une grande partie de la population sans déplacement, et où, dans notre domaine, l’impression 3d permet de produire de façon rentable dès le premier exemplaire, nous avons choisi de :

Nous limiter à la vente directe. Il sera ainsi beaucoup plus long de saturer notre marché, si petit soit-il. Nous n’avons donc pas besoin d’entrer dans une logique de consommation / renouvellement de gamme. Nous pouvons mieux cibler nos clients et viser un public passionné qui fait un usage conséquent des produits qu’il nous achète au lieu de « forcer la vente » vers un public qui va s’en désintéresser à la première occasion. Nous optimisons ainsi le cycle de vie de nos produits.

N’ayant pas besoin de production de masse, pour diminuer les coûts, et supporter la marge des intermédiaires et des revendeurs comme dans un schéma traditionnel, nous récupérons du budget et de la marge de manœuvre pour mettre en place une fabrication un peu moins rentable mais plus respectueuse de l’environnement.

Ainsi, nous sommes passés d’une production industrielle qui utilisait des machines de plusieurs tonnes consommant plusieurs milliers de watts à une mini ferme d’imprimantes 3d qui tiennent chacune sur un coin de bureau, pèsent globalement moins de 100 kg et consomment globalement moins de 1000 watts.

Concernant les matières premières, nous sommes passés d’une composition métal / bois/ papier / PVC (et les machines pesantes qui vont avec) à une composition métal / papier / plastiques biosourcés et compostables (compostage industriel). De plus, nous prenons soin de ne pas assembler les matériaux de manière irréversible pour rendre leur tri facile et efficace sans outillage particulier.

Enfin, vendant en direct, et disposant de moyens de production unitaire, nous avons toute latitude pour proposer des pièces détachées ou des kits de mise à jour, ce qui optimise encore le cycle de vie de nos produits.

Maintenant que nous avons pris toutes les mesures possibles pour réduire notre bilan carbone, nous avons engagé une procédure d’inventaire et d’évaluation rigoureuse de notre empreinte, similaire à celle demandée aux entreprises de plus de 500 personnes. Nous projetons d’obtenir des résultats précis d’ici 2021 et de compenser nos émissions résiduelles en plantant des arbres.

Par ailleurs, pour toutes nos expéditions, nous avons choisi de travailler avec La Poste, qui a déjà atteint la neutralité carbone sur toutes ses offres.

 

Foire aux questions

Pourquoi si peu de bois / autant de plastique ?

Il y a plusieurs raisons à cela :

  • Notre confort de producteur. Le travail du bois suppose un équipement assez lourd, assez bruyant, et assez dangereux. Il génère des poussières nocives pour le travailleur, et demande une force physique et une endurance dont nous ne disposons pas vraiment.
  • Plus grande liberté de création. L’impression 3D est clairement beaucoup plus versatile que le travail du bois.
  • La filière bois est difficile à circulariser. De fait, elle est totalement saturée de déchets classe B qui peinent à s’écouler. Certes, un bois non traité non peint non teinté serait parfait pour le recyclage en fin de vie. Mais nous avons besoin de couleurs. Les PLA que nous utilisons peuvent se refondre un grand nombre de fois alors que le bois perd beaucoup en devenant d’abord panneau de particules puis médium puis combustible.
  • Nous sommes optimistes quant à l’évolution de la filière impression 3D. Les offres de filament recyclé se multiplient. Les matériels de refonte/recréation de filament à partir de déchet s’améliorent et se démocratisent. Nous pensons  être en mesure de proposer un retour gratuit de nos produits en fin de vie pour recyclage dès 2025.

Le PLA que vous utilisez est vraiment compostable / biodégradable ?

Ils ne sont pas biodégradables. Laissé à eux-mêmes, ils perdurent pendant des siècles, ce qui n’est pas exactement un désavantage pour un produit qui a vocation à être conservé, voire transmis.

Par contre, il est effectivement possible de les composter dans un composteur industriel à haute température.

Ceci dit, la forme plastique a coûté une énergie considérable pour être obtenue. Tout comme les plastiques élaborés à partir du pétrole, il est beaucoup plus intéressant de les conserver sous forme plastique et de les réutiliser comme tels. C’est pourquoi nous limitons au maximum le mélange des couleurs.

La vente en ligne n’est-elle pas plus polluante ?

Si vous pouvez atteindre votre magasin à pied, ou à l’occasion d’un trajet que vous auriez fait de toutes manières. Ce sera équivalent à un achat sur notre site puisque nos expéditions sont neutres en CO2 et que La Poste se situe entre notre habitation et notre lieu de travail.

N’oubliez pas de cocher la case « accepter un emballage recyclé ».

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